MANJO ( moungo. ) – arrondissement de nkongsamba
Doux Repos Fortune, une femme morte en donnant naissance à son nouveau bébé, l’accouchement a été difficile, mais elle n’a pas survécu, néanmoins on a pu sauver le bebe miraculeusement, une chose qui a même étonné certains médecins.
Repose en paix notre sœur Fortune et tu seras toujours dans nos cœurs. La jeunesse de Manjo est perdu par cette disparition inattendue et tout le monde était prêt pour accueillir le bébé et l’enfant, mais personne croyait que ça serait le dernier jour de la dite-femme
Quand une âme s’est éteinte en ce bas monde, c’est qu’elle brille dans un autre fait de beauté et de paix…
” Pensées chaleureuses. “La vie a une fin comme une lumière de bougie qui s’éteint
, mais dans le cœur les souvenirs restent à jamais éclairés…”
Anonyme. “Une personne qui nous est chère ne nous quitte jamais, que le père tout-puissant te garde auprès de lui.
Quelles sont les causes de la mort sur accouchement en Afrique ?
Les principales causes directes de décès maternels, qui représentent jusqu’à 80 % des cas en Afrique, sont les hémorragies obstétricales, la septicémie puerpérale, l’hypertension induite par la grossesse (y compris l’éclampsie), l’obstruction du travail et la rupture de l’utérus, et les complications de l’avortement à risque.
Trois causes – hémorragie, septicémie et éclampsie – sont responsables de la grande majorité des décès, étant donné que même certains cas d’avortement ou de dystocie finissent par succomber à des saignements ou à une septicémie.
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Les causes indirectes représentent 20 à 25 % des décès maternels et sont attribuables à des maladies aggravées par la grossesse (OMS 2005). Ils comprennent l’anémie; paludisme; VIH/SIDA; les maladies du cœur, des poumons, du foie ou des reins ; et les grossesses extra-utérines. La violence physique et les accidents ne sont pas inclus dans ce groupe.
Comme le montrent plusieurs enquêtes EDS, de nombreuses femmes africaines commencent leur grossesse dans un état de déficit nutritionnel et ne sont donc pas préparées à faire face aux exigences physiologiques supplémentaires de la grossesse. En Érythrée, par exemple, 37,3 % des femmes ont un faible indice de masse corporelle, qui est un indicateur de carence énergétique chronique (Office national des statistiques et de l’évaluation d’Érythrée et ORC Macro 2002). Le déficit nutritionnel, macro ou micronutriments, prédispose ces femmes à l’anémie pendant la grossesse, entre autres problèmes. L’anémie est très répandue en Afrique, avec jusqu’à trois cinquièmes des femmes enceintes en Afrique ayant un certain degré d’anémie, et environ un tiers classé comme ayant une anémie sévère (Isah et al. 1985 ; Massawe et al. 1996 ; Massawe et al. 1999 ; Van den Broek et Letsky 2000). L’anémie peut entraîner la mort par elle-même ou prédisposer une femme à une grave hémorragie post-partum entraînant la mort (Harrison 1997).
La pandémie croissante du VIH/sida a également de graves répercussions sur la santé des femmes. On estime qu’il y a eu 5 millions de nouvelles infections à VIH en 2003, dont 40 % chez les femmes et 20 % chez les enfants (Nations Unies 2003). En Afrique orientale et australe, entre 20 et 30 pour cent des femmes enceintes sont infectées par le VIH, et les preuves disponibles indiquent que le VIH/SIDA représente actuellement au moins 18 pour cent des décès maternels. Dans ce cas, le décès résulte d’infections opportunistes, d’une septicémie puerpérale, d’une méningite, de la tuberculose, d’une pneumonie, d’une septicémie après avortement, d’une encéphalite et probablement du paludisme (Mbaruku 2005 ; Pattinson et al. 2005).