Le gouvernement de la République démocratique du Congo par son premier ministre son excellence a publié un livre au nom de Livre Blanc.
Dans la crise sécuritaire qui sévit actuellement à l’Est de la RDC, plusieurs faits rapportés indiquent pertinemment que le Rwanda y participe de manière très active.
Il procède de deux manières : l’incursion de ses forces armées directement sur le territoire congolais et l’exercice du contrôle effectif sur les troupes armées du M23, avec un appui en matériels et en hommes de troupes fort significatif. Ces faits sont constitutifs d’acte d’agression et sont imputables à l’État rwandais en termes de responsabilité pour violation du principe de non-recours à la force, principe cardinal du droit international contemporain.
En effet, au sens de la résolution 3314 (XXIX) de l’Assemblée générale des Nations Unies,« l’agression est
l’emploi de la force armée par un État contre la souveraineté, l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique d’un autre État, ou de toute autre manière incompatible avec la Charte des Nations Unies.
Une partie Intéressant de ce livre est la reprise de certains discours dont les responsables du Rwanda tenait avant l’attaque du M-23 comme :
Nous sommes un petit pays, nous n’avons pas d’espace dans lequel nous pouvons combattre. Nous ferons la guerre d’où elle viendra, car ils ont l’espace pour la guerre. C’est comme ça que ça marche. Le problème sur lequel nous focalisons notre attention, c’est le problème de la RDCDiscours du President Paul Kagame du 22 février 2022 au parlement
Même si j’ai dit que j’étais en retard pour le Congo, la cause qui fait à ce que nous focalisions notre attention en RD Congo ce sont les FDLR et d’autres groupes armés qui peuvent s’allier à ces derniers. Il y a déjà une connexion rouge, c’est pourquoi nous nous focalisons mais, cela doit se régler comme ça se doit. Il y a là où nous protégeons, il y a là où nous demandons et il y a là où ça dépasse la limite et nous n’avons plus à qui demander. Nous réglons les problèmes comme ça se doit
D’après la Société civile du Nord-Kivu, Paul Kagamé dans sa dernière sortie du 30 novembre 2022,
lors de la prestation de serment de son nouveau Ministre de la Santé, a déclaré que : « lorsque les bombes tirées à partir de la RDC sont tombées à KINIGI et dans d’autres endroits, cela devenait attractif pour nous de franchir la frontière, le fait de lancer des bombes, c’est une forme d’invitation tacite ».
À sa suite, différentes autorités militaires mieux placées dans la direction de l’État rwandais ont égale–
ment proféré des menaces d’agression à l’encontre de la RDC. C’est le cas du Chef d’État-Major de l’armée
rwandaise, Jean Bosco KAZURA, qui s’est singularisé par une menace, on ne peut plus claire. « Je ne vais pas me gêner de poignarder le Congo dans le dos
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