Une mère aimante, Marie, vivait dans un petit village. Elle avait deux enfants : Léa, une fillette espiègle de quatre ans, et Samuel, un bébé souriant de dix-huit mois. Elle vivait seule avec eux et travaillait dur pour leur offrir un avenir meilleur.

Un matin, Marie se rend compte qu’il ne lui reste presque plus d’essence pour son petit réchaud, indispensable pour préparer le repas de ses enfants. Elle prend une décision rapide et laisse ses enfants chez la voisine, une dame gentille qu’elle connaît bien et qui a toujours été une figure protectrice pour ses petits. Marie les embrasse et leur promet de revenir vite. “Soyez sages, maman revient dans quelques minutes,” dit-elle en partant.

En son absence, les enfants jouent joyeusement dans la cour, sous l’œil bienveillant de la voisine. Mais un homme étrange, récemment arrivé dans le quartier, observe la scène depuis quelques jours. Personne ne le connaît vraiment, mais sa présence inquiète certains. Il s’approche doucement de la maison en profitant d’un moment d’inattention de la voisine. L’homme, au comportement mystérieux, glisse discrètement des friandises colorées, à l’air inoffensif, à Léa et Samuel avant de disparaître sans un bruit.

Les enfants, curieux et innocents, croient que ces bonbons sont une surprise laissée par leur mère. Ils commencent à en manger, inconscients du danger. Rapidement, ils se mettent à tousser et leur peau devient pâle. La voisine, alertée par les bruits étouffés, se précipite et découvre les enfants dans un état alarmant. Elle panique et tente de les aider, mais c’est trop tard.

Quand Marie revient, un sac d’essence à la main, elle découvre la scène tragique. Son cœur se brise en mille morceaux. La douleur est insupportable, et elle crie au ciel, incapable d’accepter ce qui vient de se produire. Elle serre les corps inertes de ses enfants, pleurant leur départ et la cruauté de la vie.

Les villageois se rassemblent, choqués et solidaires, pour réconforter Marie et chercher des réponses. L’homme mystérieux est introuvable, mais les habitants promettent de rester vigilants pour que personne d’autre ne subisse une tragédie similaire.

Dans son deuil, Marie trouve la force de lutter pour des lois plus strictes pour la protection des enfants et des familles vulnérables. Elle transforme sa douleur en combat, veillant à ce que son histoire et celle de ses enfants ne soient jamai

s oubliées.