Un jeune homme, nommé Josué, avait enfin rassemblé assez d’argent pour faire
Un jeune homme, nommé Josué, avait enfin rassemblé assez d’argent pour faire le voyage vers sa ville natale après des années de séparation avec sa mère. Il avait quitté leur petit village pour poursuivre ses études à la capitale et chercher une vie meilleure. La distance, la pauvreté et les responsabilités avaient étiré les mois en années, mais son cœur n’avait jamais cessé de rêver à ce jour où il serrerait sa mère dans ses bras.
Ce matin-là, Josué était monté dans un bus, son sac chargé de cadeaux modestes mais sincères : un foulard pour sa mère, un cahier de coloriage pour sa petite sœur qu’il n’avait jamais rencontrée, née après son départ. Le soleil tapait fort, mais dans son cœur brillait une lumière encore plus forte, celle de l’espoir et de l’amour filial.
Cependant, la route qui serpentait à travers les collines était aussi connue pour ses dangers. Des chauffeurs imprudents, des véhicules mal entretenus, et des pannes fréquentes rendaient chaque voyage une aventure incertaine. Pourtant, Josué n’avait jamais pensé qu’il ne terminerait pas son voyage.
À mi-chemin, le bus, déjà en surcharge, subit une crevaison. Le chauffeur, pressé par le temps et les plaintes des passagers, décida de continuer à rouler malgré le danger évident. Puis, dans une descente raide, les freins lâchèrent. Le bus dérapa, s’écrasa contre une paroi rocheuse, et le chaos engloutit les passagers.
Josué, qui était assis près de la fenêtre, fut gravement blessé. Des témoins racontèrent plus tard qu’il avait murmuré des mots dans son souffle agonisant, « Maman… Je venais te voir. »
Lorsque la nouvelle arriva au village, la mère de Josué, une femme courageuse mais au cœur brisé, se rendit sur le lieu de l’accident. Elle trouva par
mi les dé