Dans l’ombre de la nuit, sur la route sinueuse de Ouagadougou, le destin a frappé sans prévenir. Aïcha Tremblé et son équipe rentraient d’Abidjan, le cœur léger après un spectacle réussi. Mais la route, impitoyable, leur a réservé un piège cruel.
Un tonneau, un bruit assourdissant, et soudain l’obscurité enveloppa leur véhicule comme un linceul. Les cris se mêlaient aux hurlements du métal, tandis que le silence de la nuit semblait se moquer de leur détresse.
Dans cette tourmente, les prières se sont élevées, des supplications pour la sécurité de ceux qui étaient chers, des espoirs fragiles dans l’obscurité de l’inconnu.
Puis, comme une lueur d’espoir dans la nuit, les premières nouvelles ont filtré. Aïcha, tremblante mais indemne, avait survécu à l’épreuve. Avec elle, deux danseurs, miraculeusement préservés de l’horreur qui avait déchiré leurs vies.
Mais dans l’ombre de la tragédie, deux âmes luttaient encore. DJ Domi et Zulu, blessés, transportés dans l’urgence vers l’hôpital de Houndé, là où les médecins se battaient pour sauver chaque souffle, chaque battement de cœur.
Dans les cœurs de ceux qui les aimaient, l’angoisse dansait avec l’espoir, un ballet d’émotions qui semblait suspendu dans le temps. Les mots de réconfort se mêlaient aux larmes, une offrande humble face à l’immensité de la douleur.
Ainsi, dans l’attente fébrile, la nuit s’étirait, une éternité d’incertitude. Mais au-delà de l’obscurité, une lueur d’espoir persistait, un flambeau fragile qui brûlait dans les cœurs de ceux qui priaient pour le retour de la lumière.